lundi 16 décembre 2013

Yogastudio um die Ecke (studio de yoga d'à côté)

[J'ignore si on dit studio de yoga en français, et "um die Ecke" veut dire "au coin de la rue" ce qui est un peu faux car il n'est pas à un coin, mais êtes-vous aussi sévères, chers lecteurs ?]

Depuis que j'ai découvert le yoga au boulot, j'ai vraiment bien accroché, développant tout simplement une nouvelle obsession, équilibrée et raisonnable comme je suis. Quand les cours du boulot ont fait une pause cet été, j'ai suivi une session dans une école municipale, et puis je fais quelques asanas (positions) toute seule chez nous plutôt régulièrement sur un de mes tapis achetés à ma prof, le fin et l'épais confortable. Je lui ai aussi acheté un bloc pratique pour certaines asanas. Cependant j'ai arrêté là les dépenses en matos. Au yoga, je trouve que la connaissance, l'expérience sont des éléments déterminants, d'où l'importance des cours.

Cet été, quand je disais à certains de nos visiteurs que j'allais m'éclipser faire du yoga, ils me demandaient si j'allais au studio d'en bas qu'ils avaient vu dans la rue. Alors que non, j'allais caler mon tapis entre le lit et la porte dans la chambre, j'allumais la radio  et je faisais quelques étirements, bref pas une véritable séance de yoga. Qu'on ne se trompe pas, peu importe le nom que je leur donne, ces séances en autonomie me font du bien, depuis ma blessure de début d'année et mes séances de kiné je ne veux pas oublier ce qui améliore équilibre, souplesse et force, parce que ça participe à la prévention des blessures, avec la modération et la mesure dans l'effort. [Ce dernier point étant très facile, équilibrée et raisonnable comme je suis. Rires préenregistrés.] Mais la vraie pratique, c'est bien aussi.

L'entrée du studio d'à côté.

Or, la fréquence des cours du boulot a de nouveau diminué, pour la simple et bonne raison qu'ils sont en concurrence avec des réunions sérieuses pour l'utilisation des salles. On ne s'étonnera pas que ces réunions soient prioritaires. Je n'avais pas envie de recommencer un cours à l'école municipale, dont les horaires ne sont pas toujours pratiques. En outre, celui que j'avais suivi ne correspondait pas exactement au style que j'aime - celui de ma super prof du boulot, c'était trop doux avec trop de respiration-méditation où là j'ai pas de mal à avoir envie d'être mesurée et modérée. Mon anniversaire approchant, j'ai commencé à regarder du côté de ce studio dont nos visiteurs nous avaient parlé et que je n'avais jamais remarqué. Sa pancarte est plutôt énorme mais il est situé plus loin que le vendeur de falafels, hors de ma niche quoi.
La salle parfois remplie à craquer, parfois pas. Dans ce dernier cas on peut exprimer un souhait au début du cours, hier j'ai demandé la position du pigeon qui détend bien les hanches, et qui est ptêt aussi une bonne illustration de nouvelle cliente d'un studio pas bon marché - le prospectus m'a persuadée qu'une grosse carte avec réduc étudiante en y allant environ une fois par semaine, ça va.

Dômeu, bien renseigné, m'a offert une carte de cinq cours d'une heure et demi dans cet endroit, plutôt luxueux, mais extrêmement bien placé. [Mille mercis mon chériii.] Et... c'est vraiment méga super bien - très bourgeois aussi c'est vai. Le studio est beau, y'a assez de cours de Level  1 pour toujours en trouver un qui colle dans mon programme si j'ai pas eu ma dose au boulot, et après chaque cours on a le droit à une petite tasse toute mimi d'un thé épicé sucré délicieux. J'ai testé trois profs, deux que j'apprécie beaucoup, une que j'aime pas du tout parce qu'elle parle trop, racontant alors des bêtises au milieu des paroles plus nécessaires. Au hasard, j'ai pas envie de changer mon ADN, meuf. Et à force de l'entendre expliquer comment lâcher ses soucis et patati et patata, je me sentais agressée. Bref, je n'irai plus au coin de la rue le jeudi soir.
C'est là que, sur un petit nuage après un cours, on boit le petit thé. J'ai pas encore réussi à faire la conversation à des camarades, mais j'imagine que ça viendra, comme pour mes camarades de piscine.

En revanche, le reste du temps... C'est un luxe que j'ai envie de m'offrir, ou que j'ai envie que le père Noël, bien renseigné par Dômeu, m'offre. Un véritable abonnement serait trop car je fais d'autres choses dans ma vie et n'aurais pas forcément le temps de le rentabiliser, mais une carte pour être flexible et aller me dérouiller et me détendre quand tout à coup ça me chante, youhouuu. A moi alors de bien savoir si je suis assez en forme sur le moment pour en tirer le maximum, et de continuer à sortir mon propre tapis pour pratiquer de manière moins complète mais gratos et rapide. J'ai l'impression que ça me fait du bien tout ça, et maintenant, je suis vachement plus douée pour enlever mes bottes en équilibre sur un pied, limite je vais l'écrire sur mon CV comme le fait que je peux de nouveau toucher mes orteils quand je suis debout sans plier mes genoux, ce qui n'était pas le cas en avril alors que j'étais même pas encore vieille.

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