dimanche 6 octobre 2013

motz der Laden, le retour

Quand nous n'allons ou plutôt quand je ne vais pas dépenser nos sous dans des chaussures de course onéreuses ou des affaires au fond du supermarché, et quand nous faisons tout de même partie de la société de consommation, nous aimons nous rendre à la boutique motz. Enfin, la dernière fois n'était que la deuxième, mais c'est vraiment le début d'une belle histoire entre cette échoppe et nous. Le magazinage du samedi après-midi n'a pas besoin d'être stressant et sans fond de bonne action, en fait. Rendons gloire aux Charity shops.



Notre objectif initial était de remplacer les verres que nous avons cassés, et de nous enrichir en assiettes creuses et bols, à cause notamment de notre passion pour la soupe et les plâtrées de pâtes - hier soir aux noix, merci à celles qui m'avaient offert un chouette livre de recettes y'a fort longtemps. Si quelqu'un se demande un jour pourquoi nous n'aurons pas de vaisselle sur notre liste de mariage, on notera notre attrait pour une vaisselle simple et notre capacité à en casser, pas lors de disputes hein, juste comme ça.


Un confortable pull à capuche pour l'hiver de Dômeu, un jean pour le mien. C'est la deuxième fois que je trouve un jean adapté à mon gabarit dans cette boutique, or trouver un pantalon pour courtes-pattes sans avoir à prévoir un ourlet, ça me rend extrêmement heureuse. Rien qu'à l'essayage, ça change la vie de ne pas se prendre les pieds dans le bas du fut. 


Ensuite, j'ai trouvé des chaussures en très bon état, et de bonne qualité, si on en juge leur poids (critère stupide, cependant elles donnent ainsi l'impression d'être taillées dans le roc) et la marque (Panama Jack, une centaine d'euros la paire neuve sur Zalando). L'an dernier j'ai investi dans ce qui ressemblait à de bonnes pompes, dont les semelles se sont légèrement décrochées deux fois, autorisant chaque fois l'entrée de l'eau. J'ai perdu courage, le cordonnier aussi, et je les ai mises dans une benne adéquate. Avant je ne pensais jamais acheter des chaussures d'occasion, finalement je fais confiance à des souliers déjà portés sans en avoir trop l'air pour la deuxième fois de ma vie et je n'ai même pas peur.

Après ces achats intelligents, Dômeu et moi avons fait des caprices.


Ouais, j'ai été assez sage pour avoir le droit d'emporter deux paires de boucles d'oreilles toutes mimis, sombres sur la photo et en vrai aussi, quoique les rondes sont d'un violet assez vif. Au magasin, on nous donne même de vieilles boîtes pour le transport.


Et Dômeu a pu prendre possession de ce mug Arte dont il est amoureux je crois. Je pense par ailleurs que cette affection pour des pièces publicitaire rend encore plus logique notre choix de ne pas mettre de la vaisselle sur notre liste de mariage. Je veux dire, pas sûre que notre liste serait d'un bon goût à afficher.

A la caisse, le vendeur nous a fait un prix de gros, politique de la boutique où les prix individuels ne sont pas souvent affichés - ce serait 10 euros pour mes chaussures, je l'avais demandé. Je doute que ce prix de gros soit un juste prix, d'ailleurs nous l'avons arrondi plutôt généreusement, emportant notre bazar dans notre caddie de courses - yep, nous avons un style plus pragmatique que branché - pour trente euros. La magie étant que cette faible obole soutiendra le boulot de cette asso de soutien aux sans abris, et que nous luttons par la même occasion contre du gaspillage, tout en étant satisfaits de nos acquisitions. Win-win quoi, nous ne nous en lasserons pas !

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