dimanche 11 novembre 2012

Fahrradsicherheit in Berlin (Sécurité à vélo à Berlin)

Berlin, c'est un peu un paradis pour vélos, si on le compare à Paris. Enfin, je trouve. Mon chef dit que pour rouler ici il faut un instinct de survie et les réflexes associés, je n'ai pas eu cette impression. Dômeu et moi avons peut-être trop peu roulé en semaine dans le centre ? Toujours est-il que personne n'a encore tenté de me couper la route avant de me demander "Tu veux mourir ?" parce que je m'énervais légitimement (Paris, quais de Seine près de Bercy, en Vélib, été 2011, true story). Et il y a ici des tas de pistes cyclables, et quand il n'y en a pas, bah euh soit on va sur la route et ça va, soit on roule sur les trottoirs tellement larges qu'on peut guider son troupeau d'éléphants domestiques depuis son vélo tout en laissant un mètre entre chaque Babar et chaque piéton.

Et puis comme l'Allemagne ne serait pas l'Allemagne sans règles et respect des règles, il faut quand même songer à équiper son engin, pour la circulation de nuit. Traduire nuit par "à partir de 16h", ces jours-ci.


Lui, c'est mon vélo, il n'a pas de nom, je l'ai eu pour mon brevet des collèges je crois, il s'est surtout baladé dans le Morbihan et un peu dans le Val-de-Marne les quelques fois où Dômeu m'a aidée à le sortir de la cave pour de chouettes virées dominicales.
Depuis hier, il brille de mille feux. En effet, après avoir mis un cake Poudlardon (jeu de mots moyen, cake citrouille-lardons) au four, Dômeu et moi sommes allés à la petite boutique de vélos à deux pas de chez nous pour aller enrichir mon engin de lumières fort utiles en cette saison. Et aussi pour que le gugus installe le porte-cadenas qui va avec le cadenas ultra résistant acheté à mon arrivée.
Après environ une heure d'installations - je plaisante mais pas trop, faut pas être pressé dans cette boutique, assez bordélique, à l'instar de celle de "Black books"- l'ouvrier a fait remarquer à son patron que je n'avais pas les réflecteurs réglementaires. Je ne possédais en effet que des choses oranges sur les roues, une par roue.

Délestée de quelques euros mais parée à tout contrôle policier, me voici propriétaire d'un vélo avec deux bidules orange par roue, une lampe rouge à l'arrière et une lampe blanche à l'avant, un réflecteur rouge à l'arrière et un réflecteur blanc à l'avant.

Il est beau mon vélo hein ? J'avais un peu peur de m'être fait pigeonner par notre cher réparateur de vélo (pas pressé mais efficace à la fin, et plutôt gentil depuis son fauteuil avachi derrière son bureau de récup), même si j'apprécie la sécurité en vélo. Heureusement, le soir, lors de l'anniversaire d'un collègue, on nous a confirmé qu'il y a parfois des contrôles policiers avec amendes à la clé.


Dômeu va donc devoir songer à investir pour la légalisation de son vélo. Il n'a que des lampes, ce mécréant !

Nous sommes tout de même allés inaugurer mes lampes cet après-midi, passant près du château de Charlottenburg et explorant la ville au-delà. Avec nos casques, mais sans gilets fluo, oubliés chez nous. J'ignore s'ils sont obligatoires mais ils me semblent utiles. Cependant, lorsque je suis partie brièvement arroser les champignons dans un bois, j'ai apprécié de ne pas être repérable à 10 mètres. Mais quand même, un jour, j'aimerais bien avoir des clignotants de couleurs gaies sur mon casque, j'ai vu des gens avec, et je suis ultra jalouse, en mode Sapin de Noël avant l'heure.

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